
Le Fourneau
21290 ESSAROIS
France
Né dans le Haut-Doubs à 10 km de la frontière suisse, Stéphane Personeni est issu d’une famille italienne qui porte le nom d’un petit village près de Bergame “Ca’Personeni”…
Dans ma famille, qui est arrivée en France dans les années 50, la tradition de l’accueil est très forte, donc il y a toujours eu beaucoup de monde à la maison… Et si, très tôt, j’ai voulu faire de l’hôtellerie, je crois que ça vient de là.
Il enchaîne une école de cuisine à Strasbourg, une autre de sommellerie, de bar, une formation de réceptionniste, puis de maître d’hôtel…
Ensuite, je suis parti à Londres où j’ai rencontré un propriétaire qui cherchait un Français pour diriger son restaurant. À 21 ans, je me suis retrouvé 18 mois dans le sud de l’Angleterre.
Revenu en France pour son service militaire, il repart aux USA où il travaille sur des bateaux de croisière ; et puis la vie de famille lui donne l’envie de rentrer. Il intègre le groupe Barrière au Royal Hôtel de Deauville, où, de responsable des banquets, il deviendra directeur de la restauration. Il rejoindra ensuite le Majestic à Cannes, puis le Martinez dont il deviendra le directeur en 2006. Quand le palace est vendu, il est engagé comme directeur du Byblos à Saint-Tropez, et supervisera l’ouverture d’autres établissements du groupe à Courchevel et Deauville. En 2018, il apprend que « Lily of the Valley » cherche un directeur.
Là, j’ai rencontré un homme, Alain Weil, et je me suis décidé immédiatement. D’abord sur une phrase, quand il m’a dit “Stéphane on va construire quelque chose, et quoi qu’il arrive, on ira jusqu’au bout !”Et ensuite parce que, pour la première fois, on ne rénovait pas : on créait ! C’est au-dessus de tout. Créer un lieu au cœur de la nature, en privilégiant les produits locaux autour de la notion de bien-être… Je suis arrivé le 3 septembre 2018 dans un Algeco avec mon ordi, j’ai suivi tout le chantier et ça a été un formidable challenge.
Son crédo aujourd’hui :
On essaye de faire de notre mieux, d’en faire une maison belle, originale, proche de la nature où les clients viennent profiter de la beauté qui les entoure… On a développé beaucoup de choses dans le respect du lieu : on achète tout local, on traite nos déchets, on essaye de faire le maximum pour se rapprocher du zéro impact… On essaye d’être à la hauteur de ce que la nature nous offre et ce n’est pas du marketing ou de la com’ qui ne marchent qu’un temps…Ça part d’une conviction. Le propriétaire vient ici depuis 1963, je sais que préserver ce lieu, c’est crucial pour lui. C’est le message qu’il a fait passer à Philippe Starck dès le premier brief. C’est aussi pour cela que lorsqu’on a découvert la marque Esprit parc, on s’est dit : ça, c’est nous ! Et pas : qu’est-ce que ça va nous apporter ? Mais plutôt : qu’est-ce que l’on peut faire pour le Parc national, pour la commune ? Il ne s’agit pas de profiter du flux, mais de partager, bonifier, participer à la dynamique... On est très heureux de rejoindre le réseau des partenaires marqués. Et ce dont j’ai envie c’est que les 400 salariés, l’été, comprennent qu’ils doivent œuvrer pour l’endroit où ils vivent et travaillent. J’ai envie que mes enfants puissent venir dans les lieux magiques, à la montagne ou comme ici…Alors faisons les choses bien ! Le monde du luxe se doit d’être exemplaire et d’agir. Et ce que j’aimerais c’est que la marque Esprit Parc ne soit plus quelque chose d’exceptionnel, mais qu’elle devienne la norme !