9 rue du Levant
65500 PUJO
France
L’Hôtel Le Faranchin est situé à Villar d’Arène à une altitude de 1 650 mètres, au Parc national des Ecrins.
Le Faranchin a été construit par mes parents, André et Nicole Amieux, en 1976. J’aimais traîner dans la cuisine tout petit déjà, j’ai ensuite choisi cette filière au lycée professionnel et j’ai commencé mon parcours professionnel vers 18 ans.
Aujourd’hui David et Sabrina continuent l’aventure familiale du Faranchin :
Nous nous sommes posé pas mal de questions avec Sabrina… J'ai testé beaucoup de choses avant, je suis parti à Valence puis en Ardèche…et c’est de là-bas que nous avons pris la décision de revenir. Au départ à la retraite de mes parents qui n’arrivaient pas à trouver de repreneurs, Sabrina m’a dit ‘On y va’ et ça été une évidence : ‘Bien sûr on y va !’. Nous avons donc repris l’aventure il y a maintenant un peu plus de 12 ans. Je m’occupe de la cuisine…et mon épouse de tout le reste ! Accueil, recrutement, gestion et j’en passe… elle maîtrise parfaitement tous ces éléments !
Au départ, nous avons travaillé comme mes parents avec beaucoup de repas servis, beaucoup de nuitées…et il y a eu l’épisode de fermeture du tunnel de Chambon en 2018. Cela nous a amené à nous interroger sur ce que nous voulions faire. La réponse : rénover l’hôtel pour mieux se l’approprier et travailler différemment en accueillant moins de monde mais mieux.
Nous nous sommes rendu compte qu’on prenait plus le temps de s’occuper de nos clients, que la cuisine était plus soignée et que le travail était moins stressant !
J’étais aussi déjà dans une logique de travailler avec des produits locaux et de réduire au maximum mon cercle d’approvisionnement : travailler en viande du pays avec les éleveurs du coin, s’approvisionner en fromage des Ecrins ou solliciter le maraîcher nouvellement installé pour les salades et quelques légumes. La COVID a ensuite accéléré ce mouvement et, avec Sabrina, nous avons décidé de fermer un étage de l’hôtel pour rester à 22 chambres et passer à trois étoiles. Nous nous sommes ensuite dit qu’on était sur un secteur privilégié, le Parc national des Ecrins, et qu’il fallait communiquer dessus.
Nous avions déjà entendu parler de la marque Esprit parc national. Nous n’y étions pas allés tout de suite avec d’autres projets en cours. En 2023 on a sauté le pas, et c’est vrai que c’est une démarche qui nous correspond bien !
Ses spécialités en cuisine ?
Il y a quelques années, mon père a remis à la carte la tourte de pommes de terre, plat traditionnel du pays qui se faisait surtout en famille dans le passé. C’est quelque chose qu’on sert tout l’année désormais. Le dimanche elle accompagne le gigot d’agneau pour lequel je m’approvisionne au Chazelet. C’est une viande excellente issue d’agneaux qui sont gérés en alpage.
J’essaie de travailler au maximum en très local autour de Villar d’Arène mais je suis encore parfois limité par les offres disponibles pour les professionnels. J’élargis parfois jusqu’à Châteauroux-les-Alpes ou Grenoble. Nous en sommes au début d’une dynamique. Si je pouvais ne travailler qu’en local ce serait magnifique.



