
rue des Cinq Voisins
52120 Latrecey Ormoy sur Aube
France
En poste depuis un an à Toulon, Stéphane Devrieux qui est né à Lyon et a vécu à Grasse et Antibes, était auparavant directeur général de l’office de tourisme de la métropole de Saint-Étienne, après avoir été pendant dix ans directeur de l‘agence de développement touristique de l’Ain.
Je gérais notamment là-bas la partie montagne ce qui m’a donné l’occasion de travailler étroitement avec le Parc naturel régional du Haut-Jura avec qui, nous avons monté la marque “Montagne du Jura”. À Saint-Etienne, j’ai également travaillé en collaboration avec un autre parc naturel régional, celui du Pilat.
L’office de tourisme métropolitain, ce sont douze communes, de Six-Fours à Hyères, « avec 200 km de littoral, l’archipel des Embiez et les îles d’Or, mais aussi des villages provençaux et les trois grandes villes que sont Hyères, Toulon et La Seyne-sur-Mer ».
Depuis le passage à l’intercommunalité en 2017, on est passé sur un fonctionnement unique avec six directions1 à la métropole et douze bureaux d’information sur le territoire. Notre enjeu aujourd’hui c’est de donner aux visiteurs l’envie et l’opportunité de découvrir l’ensemble du territoire tout au long de l’année. Dire par exemple aux gens venus pour le littoral “ne passez pas à côtés de ces viticulteurs qui vous ouvrent leurs portes”…
Dès son arrivée à Toulon, Stéphane Devrieux est entré en contact avec le Parc national de Port-Cros…
C’était une démarche logique pour moi qui ai toujours travaillé avec la même approche, la même philosophie de l’activité touristique que celle des parcs naturels. Un tourisme où les structures parcs naturels sont des vecteurs d’images très puissants pour nous qui avons un enjeu fort de sensibilisation. Expliquer ce qui est fait pour permettre aux gens de mieux connaître et donc mieux comprendre… C’est précisément ce que prônent nos visites.
Qu’est-ce qui motive l’engagement de l’office métropolitain dans la démarche Esprit parc national ?
Revendiquer notre sensibilité à la préservation de la nature, notre volonté de valoriser le Parc national en tant qu’acteur majeur ayant pour vocation la connaissance du milieu, la sensibilisation, la protection. Pour nous ce n’est pas du tout antagoniste le fait de développer du tourisme et de s’engager au profit de la protection de la nature… Et de toute façon ça ne marchera pas longtemps si on ne fait pas ça. Ce sont des équilibres à maintenir. On s’aperçoit d’ailleurs que les parcs nationaux appuient aujourd’hui leur mission sur le respect de cet équilibre entre activité économique et protection de l’environnement. J’ai assisté à la journée des 60 ans du Parc national, écouté les témoignages… on voit que c’est possible !
Et puis la marque amène aussi une image connue, elle parle au public parce qu’il y a des valeurs attachées aux parcs nationaux… On affiche d’autre part des engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et c’est quelque chose que l’on va beaucoup travailler… Du coup, le côté “marque” est important. Le Var est, après Paris, le département qui accueille le plus de touristes, donc on a un enjeu d’exemplarité ! On sensibilise à la protection tout en montrant que c’est un territoire vivant, on gère l’équilibre, on accompagne dans la découverte, on essaye d’étaler les flux dans l’espace et dans le temps et on s’appuie sur les marques qui portent. Dans l’avenir, Je souhaite que nous développions d’autres produits sur d’autres communes partenaires.
1. Communication / Marketing et commercial / Relations avec les professionnels / Filières (nautisme, plongée, œnotourisme, gastronomie, etc.) / Accueils/Fonctions supports.