Au Parc national de Port-Cros Jean-Baptiste Rudelle, propriétaire Villa Rocabella – Le Pradet

Né à Paris, où il a grandi et fait ses études, Jean-Baptiste Rudelle se souvient de son premier contact avec la mer

C’était en Normandie et elle était froide. 

Plutôt que d’énumérer les jalons d’un parcours professionnel qui ont rendu célèbre ce chef d’entreprise spécialisé dans les télécommunications et le webmarketing, il préfère évoquer les trois étapes qui l’ont marqué après ses études supérieures.

J’ai d’abord passé deux ans en coopération en Nouvelle-Calédonie où j’avais pour mission au sein d’Enecal (EDF) d’électrifier les îles. Ça m’a permis de voyager dans toute la Calédonie, de découvrir la mer, la faune marine… de vivre un véritable rite initiatique en milieu marin à travers le windsurf, devenu ma passion, mais aussi la voile, la plongée… 

Il séjourne ensuite en Asie, aux Philippines, en Indonésie, pour développer des réseaux de télécommunications

toujours au contact de la mer… 

Puis, en 99, décide de basculer dans la vie d’entrepreneur…

Le plus beau métier du monde, qui donne une liberté incroyable et l’impression de pouvoir changer le monde… c’est inspirant !

Il installe la société qu’il a créée, Criteo, dans la Silicon Valley en Californie où il vivra de 2009 à 2018,

frappé, cette fois, par la force des vagues et le côté dur du Pacifique Nord.

Troisième étape qu’il a choisi d’évoquer : la création du Think-Tank¹The Galion Project,

au sein duquel je réunis des entrepreneurs pour qui j’organise des sessions dans des endroits magnifiques. Avec, une fois encore, la mer comme un fil rouge… 

souligne-t-il
En parallèle, il crée la BlueFoundation qui travaille sur la protection des écosystèmes marins dans le monde et la lutte contre le changement climatique…

On travaille notamment à Toulon avec le WWF sur un système de protection des cétacés en Méditerranée. On soutient également avec le Conservatoire du littoral, l’ONG Smilosur des projets d’aires marines protégées, l’installation de panneaux solaires et la restauration de corails. 

Passionné de wingfoil, il est par ailleurs le sponsor N°1 de la RocaCup, épreuve mondiale de la discipline organisée à Hyères et qui se démarque par son engagement éco-responsable et sa volonté d’être accessible à tous.

Quand j’ai réfléchi à la suite de mes aventures professionnelles j’ai eu envie d’un ancrage en bord de mer; et le Var a énormément de qualités avec une côte magnifique et variée, la presqu’île, les îles…C’est un endroit facile d’accès et plus authentique que la Côte d’Azur. Je suis tombé amoureux du domaine et c’est comme ça qu’a commencé l‘aventure de la Villa Rocabella. » 

La marque Esprit Parc national-Port-Cros ?

Cela a tout de suite résonné d’un point de vue personnel, car c’est une démarche totalement en phase avec tout ce que je fais. J’avais aussi envie d’emmener mes équipes dans ce sens. Candidater pour une marque c’est très fédérateur, cela insuffle une conscience écologique, ce qui n’est pas toujours une évidence au départ dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ça nous a permis d’en faire un projet d’équipe. Vis-à-vis de la clientèle, ça montre notre engagement, que c’est un lieu qui a du sens : ça fait partie de la construction de l’image de marque de Rocabella… La marque nous lie symboliquement aux îles d’or, on a l’impression de faire partie d’une communauté. 

1. Groupe de réflexion d’entrepreneurs privés