
Lieu dit La Chasse
73440 St-Martin-de-Belleville
France
Née en Normandie, d’un père militaire originaire du Var et d’une mère lorraine, Florence Cariou évoque Djibouti comme son tout premier souvenir d’un vrai contact avec la mer : « J’y suis arrivée à l’âge de 7 ans et j’y ai appris à nager ». Un an et demi plus tard, la famille s’installe dans l’Eure où, dit-elle « je partais souvent vagabonder en forêt. La nature a toujours été mon refuge ».
La jeune fille passe son bac et intègre l’école de géologie de Nancy où elle rencontrera son mari.
J’ai toujours été passionnée par les cailloux… Les minéraux, d’abord, découverts sur le territoire volcanique de Djibouti, puis, les fossiles que j’allais ramasser à mon retour en Normandie.
Durant sa formation en BTS de géologue-prospecteur, elle part en stages sur le terrain : « Ça correspondait exactement à mon état d’esprit : contact étroit avec la nature et découverte d’une région ». La réalité professionnelle la ramène dans le laboratoire d’un grand groupe minier. « J’étais chargée de l’enrichissement des minerais. Mais cette vie de labo ne me convenait pas ». Au bout de 10 ans, Florence démissionne et entame une formation en naturopathie à Paris. « J’avais commencé à m’y intéresser pour moi, pour comprendre cette autre mode de gestion de la santé et puis j’en ai fait mon métier».
Le couple qui s’est marié en 1985, a adopté en 1995 un petit garçon en Bulgarie. Ils ont passé 35 ans en banlieue parisienne. « D’abord dans une ville nouvelle, mais heureusement en bordure de forêt, puis en vallée de Chevreuse où j’ai repris contact avec la nature. Ça m’a confirmé qu’il ne fallait pas que je m’en éloigne ! ». En 2010, alors que le couple est dans le Var pour assister aux obsèques du père de Florence, son mari est victime d’un grave AVC. Sa famille héberge Florence à Toulon, et, pour lui changer les idées, l’emmène se promener à l’anse Magaud.
Et là, raconte-t-elle, le souvenir intact : j’ai été scotchée ! Ça a été une évidence, je me suis dit “C’est ici ! ”.
D’opération en périodes de convalescence et de rééducation, il faudra six ans au couple pour concrétiser un projet désormais commun. « On a décidé de tout abandonner pour venir vivre au Pradet en 2016 ».
Comme elle l’a toujours fait, « parce que c’est le meilleur moyen de connaître l’endroit où l’on vit », elle s’investit dans les associations et la vie de la commune : le comité d’intérêt local, le club de rando, le Musée de la mine de Cap Garonne.
Puis je me suis mise au kayak et j’ai intégré le club du Pradet. Un coin tellement exceptionnel, insiste Florence, que l’on a d’emblée envie de le protéger !
Aujourd’hui membre du bureau du club, elle y est en charge des liens avec le Parc national de Port-Cros dont elle vient d’intégrer le conseil d’administration.
Au sein du kayak-club, on est sensibilisé au respect de l’environnement et on s’investit en faveur d’un autre tourisme, il était donc logique de solliciter la marque Esprit parc national pour deux de nos sorties découvertes : “En kayak, Sur les traces de Murat”, balade de la Garonne vers Toulon, et “En kayak, Vers le Bau Rouge” parcours de la Garonne à la mine. Dans les deux cas, on donne à découvrir des sites naturels souvent inaccessibles par la terre, en évoquant leur histoire, leurs richesses naturelles et les personnages célèbres qui y sont attachés… Des expériences qui se vivent comme un privilège, car pour avoir voyagé, je peux dire que cet endroit est vraiment extraordinaire, à la mesure des plus beaux endroits de la planète ! »